Archives de l’auteur : SOA Coaching

À propos SOA Coaching

Accompagnement à l'orientation professionnelle, coaching personnel, coaching de vie, animations d'ateliers collectifs, aide au développement personnel. Rouen, Dieppe, Evreux, Paris.

** SOA Coaching partenaire de l’association Les Seintillantes au Trophée Roses des Sables 2019 !


L'équipage Les Seintillantes n°91

‘Les Seintillantes’ est une association que j’ai créée avec ma coéquipière Julie et dont l’objectif est de soutenir la lutte contre le cancer du sein. Le Trophée Roses des Sables est une course automobile et humanitaire d’orientation au Maroc qui apporte son soutien à l’association “Le cancer du Sein parlons-en!”, ainsi qu’à “Enfants du désert”, au travers des 140 équipages qui prendront le départ le 15/10 prochain. Une aventure pleine de dépassement de soi, de défi personnel et riches de rencontres, je l’espère! Séverine

Pour suivre l’aventure , rejoignez la page Facebook : “Severine Julie Les Seintillantes” !


Les talents en coaching

J’ai choisi de suivre la formation “Coach professionnel” (reconnue équivalent Master 2) cette année, 6 ans après ma première formation au coaching afin d’approfondir mes connaissances, rencontrer des pairs, confronter mes pratiques, m’enrichir. Cette formation me demande la production d’un mémoire de fin d’études. J’ai choisi de traiter la problématique suivante : “La pertinence de la détection des talents dans le travail de connaissance de soi en coaching individuel” En voici un extrait !

“Malgré une Maîtrise en Droit des Affaires et un Master Ressources Humaines en poche, mon orientation fût jalonnée de doutes et d’incertitudes. Mon parcours professionnel a finalement pris sa source dans le secteur des Ressources humaines. Durant mon expérience d’évaluatrice en cabinet de recrutement et de chasse de têtes, je m’attelais à trouver « la perle rare », à dénicher LE candidat idéal et ainsi, à répondre à la demande de l’entreprise-cliente. Il m’appartenait donc, dans un délai court, de repérer les « talents cachés » des candidats rencontrés. J’ai ressenti au bout de quelques années un sentiment de lassitude et de frustration à toujours recruter plus vite des candidats dont j’avais le sentiment de ne rien connaître. Une réflexion sur mes compétences et le sens que je voulais donner à ma trajectoire professionnelle m’a conduite, il y a six ans, à me former au métier de l’accompagnement individuel et à exercer en libéral : je peux affirmer que j’exploite enfin mes talents !

Je remarque que mon métier actuel de Coach n’est pas si éloigné de mes précédentes fonctions, il s’agit toujours de révéler le meilleur de la personne, non plus pour une entreprise-cliente mais pour le client afin qu’il exploite lui-même son propre potentiel. Aujourd’hui, ma principale motivation à exercer ce métier est de faire progresser mon client sur le sujet de la connaissance de soi, dans le respect de l’atteinte de son objectif : ce travail permet à la personne d’être actrice de ses choix et de devenir plus adulte, plus libre.

De par sa nature réflexive, le coaching participe à une meilleure connaissance de soi du client (…) cela requiert une implication, un engagement de la part du client. La notion d’estime de soi renvoie plus largement à la notion de connaissance de soi. Nous verrons au travers de ce mémoire, comment une bonne estime de soi constitue un préalable à tout travail de coaching consistant. 

Au cours de ces dernières années, lors d’échanges avec certains de mes confrères coaches, j’étais surprise de voir que, dans leurs pratiques, le processus de coaching n’incluait pas d’outil consacré, à proprement parler, au travail de détection des talents. Probablement à cause de mon expérience professionnelle précédente, dans ma pratique de coach, il me paraissait naturel de proposer un temps permettant ce travail, si la problématique du client y trouvait un intérêt.

C’est pourquoi, il me semble intéressant, à travers ce mémoire, de réfléchir au sujet de la pertinence de la détection des talents en coaching : ce travail, au cours du coaching, peut-il nourrir une estime de soi défaillante chez le client, l’aider à être plus assertif et plus créatif quant aux actions à mener pour atteindre son objectif ?

« Utiliser ses forces est la plus petite chose que l’on puisse faire pour faire la plus grande différence » Alex Linley “

“T’as pris ton après-midi?!”

Le présentéisme est-il à ce point ancré dans notre manière de travailler “à la française”?

Combien de fois l’ai-je entendu lorsque j’étais salariée ? Cette petite réflexion dite avec une bonne dose d’humour et un large sourire est malgré tout un acte de management qui en dit long sur la culture de l’entreprise.

Il me semble qu’il ne faut pas minimiser son impact sur la surexposition des cadres et ses conséquences désastreuses sur la perte de sens au travail… Pourtant certains pays comme le Canada n’ont pas cette culture du présentéisme : je me demande donc si économiquement, ils sont moins bons que nous ?! Présentéisme rime t-il avec performance ?

A lire cet article:

http://nova.fr/alors-jean-claude-tas-pris-ton-apres-midi

Recherche d’emploi : pensez à vous déconnecter!

Comment organiser son temps en période de recherche d’emploi ?

Ne perdez pas de vue que le temps est un allié, mais également un facteur de découragement lorsque vous recherchez un emploi. Voici quelques conseils pour optimiser votre temps en période de recherche d’emploi :

  • Passer 10% de sa journée sur Internet est inefficace
  • Etre focus à 100% sur sa recherche d’emploi est inefficace
  • Eviter la procrastination
  • Se laisser divertir le moins possible par les tâches ménagères, les A-R école…

Sachez que sur une journée de 6 à 7 heures consacrées à la recherche d’emploi:

*3h max seront consacrées au travail sur ordinateur :

  • la lecture d’annonces sur les jobboards = 4h/semaine
  • la mise à jour de votre fichier d’entreprises cible = 3h/semaine
  • les candidatures via e-mail avec la lettre de motivation à travailler à chaque envoi = 5h/semaine
  • la mise à jour de Cvthèques = 50 mn/semaine
  • la recherche d’infos (veille Internet) : presse locale/journaux professionnels/profils sur les réseaux sociaux = 2h/semaine
  • la mise à jour de vos tableaux de bord = 1h/semaine

Déterminez les plages horaires qui vous conviennent (matin, après-midi, tôt, tard) et ne dépassez pas 90 minutes dans une seule action, pensez à vous offrir un temps de pause de 15 minutes environ.

*4h seront consacrées à l’ouverture sur le monde, c’est le travail “déconnecté”. Ce travail ne nécessite pas de rester assis devant votre ordinateur, il comprend des temps de réseautage, de rencontres, d’échange et d’organisation :

  • la préparation de votre journée : écrire la journée telle que vous souhaiteriez qu’elle se déroule, planifier vos actions dans l’agenda (les prioritaires et autres), recensez les numéros de téléphone des personnes à contacter = 2h30/semaine.
  • les relances téléphoniques à vos candidatures, demandes de feedbacks (selon vos objectifs quantifiés) = 1h40/semaine.
  • les RDV, entretiens de recrutement, rdv Pôle emploi, coaching, entretien réseaux, entretiens professionnels, demandes de référence, appels des anciens collègues, démarches admin = 5h/semaine
  • l’approfondissement de vos connaissances (techniques spécifiques, évolution de votre métier, formations, lectures)= 4 h/semaine
  • les visites d’entreprises, portes ouvertes, salons professionnels, forums, conférences = 3h/semaine.

Séverine Ouvry Accompagnement   –   www.soa-coaching.fr

Life management?

J’ai été heureuse d’écouter cette chronique de Patrick Bouvard, psychologue, qui met un nom/un concept sur le travail que je propose auprès des personnes que j’accompagne : le “life management”. En quelques mots, il s’agit de prendre conscience que nos vies personnelle et professionnelle sont tellement imbriquées qu’il est important de choisir sa vie avant même de choisir son métier… Bonne écoute !

http://www.rhinfo.com/thematiques/engagement-et-reconnaissance/pour-le-life-management

Bilan de compétences ou bilan des talents?

On me pose souvent cette question : “J’ai déjà fait un bilan de compétences au cours de ma carrière, que va m’apporter un accompagnement sur la découverte de mes talents?”. Je prends le temps de vous exposer mon point de vue car les 2 approches ne sont pas antinomiques mais elles ne répondent pas au même objectif.

J’ai moi-même suivi 2 bilans de compétences au cours de ma carrière. A chaque fois, il était question de faire le point sur mes expériences professionnelles, mes missions de façon détaillée puis d’en déduire les compétences que j’avais développé. Le travail consistait ensuite à faire le tri dans celles que je souhaitais utiliser dans mon futur emploi. En résumé, l’outil principal était mon CV et l’on me considérait sous l’angle professionnel.

Mon travail s’apparente davantage à un bilan des talents, en ce sens que je cherche à connaître la personne que j’accompagne dans sa globalité : quelles sont ces valeurs, sa personnalité, ces ressources tant personnelles que professionnelles, ses projets-rêves…? Au cours de ce travail, la personne en apprend souvent beaucoup sur elle-même. Nous accumulons de nombreuses “petites” réussites dans le domaine privé, pourquoi ne pas exploiter nos talents dans le domaine professionnel? La frontière est-elle si étanche?! Je ne le pense pas…

A ce sujet, vous serez peut-être surpris de savoir que je ne regarde pas toujours le CV de la personne que j’accompagne !

Séverine